Death Stranding 2: On The Beach: le test sur Playstation 5 !

 
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Dès le menu principal, vous avez la possibilité de consulter un résumé rapide du premier opus sorti en 2019. Un résumé immersif, raconté par Deadman, incarné par Guillermo Del Toro, remet en contexte les événements passés. C’est une introduction sobre, bien réalisée, qui est une bonne piqûre de rappel avant de retrouver notre livreur préféré.
Death Stranding 2 propose pas moins de quatre mode de difficultés, le mode histoire pour les joueurs souhaitant se concentrer sur la narration, le mode décontracté pour une expérience plus accessible, le monde normal qui offre un très bon équilibre et enfin le mode hardcore destiné aux vétérans et téméraires.

Dès les premières secondes de jeu, Hideo Kojima nous replonge dans son univers si particulier et extraordinaire. Graphiquement, c'est une claque visuelle encore plus grande que dans le premier opus. Que ce soit in-game ou pendant les cinématiques, il y a un travail incroyable de mise en scène, sublimé par les musiques envoûtantes de Woodkid. La performance des différents acteurs est d'une telle intensité et d'une telle expressivité qu'elle nous transporte dans cet univers si riche et intense. Nous passons par toutes les émotions avec cette histoire qui aborde des thèmes parfois difficiles, avec des personnages vraiment attachants. Death Stranding 2 est littéralement un film, car la direction artistique nous place entre le jeu vidéo et le cinéma.

Dans Death Stranding 2, la météo est bien plus présente et dangereuse qu'auparavant ; ce n'est pas une simple décoration, mais bel et bien une menace. Vous pouvez rapidement vous retrouver face à des tempêtes de sable, des éclairs, des météorites... Certains séismes et crues peuvent littéralement bloquer votre route, et il vous faudra alors rebrousser chemin pour trouver l'itinéraire le moins dangereux possible. Le sentiment de vulnérabilité face à une nature déchaînée est assez saisissant. Les tenues sont sensibles aux conditions météorologiques : la boue, le sable et la pluie les abîment et les salissent, mais l’eau peut aussi les nettoyer naturellement.

L'endurance et les différents équipements seront primordiaux pour aider Sam à reconnecter ce nouveau continent. Les différents panoramas sont sublimes, avec des environnements ultra-détaillés qui donnent encore plus envie d'explorer. L'Australie est un monde ouvert impressionnant, et surtout un territoire vaste et inhospitalier que vous allez devoir traverser. Avec dorénavant un cycle jour/nuit qui impacte certaines choses, cela apporte une dimension plutôt stratégique à la planification de vos trajets.

Contrairement au premier opus, l’intrigue se met rapidement en place. Les objectifs sont clairs, et les outils sont rapidement mis à disposition. Les véhicules et systèmes de navigation facilitent les premiers trajets, rendant la prise en main plus fluide, avec des véhicules tout-terrain plus maniables que dans le premier opus. Ils peuvent être customisés et modifiés pour mieux affronter les conditions extrêmes du terrain. Dans DS2, vous allez recevoir une bague terminale qui remplace les menottes du premier opus. La nouvelle carte est plus détaillée et complète, affichant les distances, le niveau et surtout les risques liés aux itinéraires, rendant son utilisation plus agréable avec une interface mieux pensée également.

Même si, selon moi, le rythme général paraît plus soutenu que dans le premier, plusieurs heures peuvent s'écouler sans événement majeur, nous laissant ainsi du temps pour explorer, livrer et surtout renforcer nos liens avec les différents PNJ. Évidemment, le voyage rapide est encore présent dans cet opus, mais il n'est plus question d'utiliser Fragile ; vous avez maintenant un vaisseau nommé le DHV Magellan. Une fois à bord, vous allez retrouver des visages familiers, mais aussi de nouveaux personnages tout aussi attachants les uns que les autres. À bord du Magellan, vous aurez accès à votre chambre pour vous reposer, passer le temps, discuter avec Dollman, prendre des douches, etc. Tout au long de vos allers-retours, vous aurez des interactions avec vos compagnons de route.

Côté combat, Sam va très vite posséder un arsenal plus étoffé, plus pratique face aux différents ennemis. De nouvelles armes, de nouveaux gadgets, pièges et armes spécialisées pour les échoués, les mules, sans oublier l'apparition de nouveaux ennemis bien plus robustes. J'ai trouvé les combats de boss encore plus impressionnants ; les affrontements sont plus difficiles et stratégiques. Vous retrouverez le matériel d'origine pour avancer, comme l'échelle, les ponts, les stations de recharge, mais il y a la possibilité de les améliorer. Par exemple, vous pouvez maintenant déposer vos livraisons sous des abris afin de les protéger de la pluie et surtout de ne pas les perdre face aux différents ennemis.

Votre compagnon Dollman sera toujours de bons conseils et de bonne compagnie. Vous pouvez même l'envoyer infiltrer un camp ennemi pour obtenir des informations utiles, comme le nombre d'ennemis, les lots, etc. Une nouveauté que je trouve sympathique pour l'infiltration, c'est que les routes construites peuvent être prises en otage par des mules ; elles peuvent vous tendre des embuscades, ce qui va vous forcer à rester sur vos gardes.

Il a la possibilité de changer la tenue de Sam, de modifier sa couleur, de modifier son sac à dos avec des objets qui donnent des bonus, mais aussi de lui rajouter une casquette et des lunettes pour le protéger du soleil. Car oui, Sam peut attraper des coups de soleil si vous ne le protégez pas bien. Une nouveauté non négligeable est l'arrivée de l'arbre de compétences, axé sur l'équipement de Sam afin de rendre votre aventure moins rude.

Mon avis personnel et ma note:

Death Stranding 2: On the Beach ne se contente pas de reprendre les mêmes codes que le premier opus, il les enrichit. DS2 propose une interface plus agréable et pratique, un arsenal bien plus varié, avec des combats plus stratégiques, offrant un jeu plus plaisant à prendre en main. Kojima nous livre ici une œuvre toujours aussi marquante, avec des mises en scène soigneusement travaillées et émouvantes. Une narration sublimée par le travail incroyable des acteurs, mais aussi des voix françaises, et surtout, par le travail de Woodkid qui accompagne le jeu à la perfection.